Fraudes liées aux placements ou aux opérations bancaires (suite)

Caractéristiques communes des escroqueries liées aux placements

Voici quelques caractéristiques communes des escroqueries liées aux placements :
  • Peu de renseignements sont consignés par écrit.
  • L’opération est hautement confidentielle (paradoxalement, malgré la règle ci-dessus selon laquelle peu de renseignements sont consignés par écrit, il est souvent demandé aux investisseurs et parfois aux avocats de signer un accord de confidentialité).
  • L’investissement porte à confusion, mais les investisseurs et les avocats croient qu’ils devraient être en mesure de comprendre la terminologie comptable et les concepts présentés.
  • Très peu de détails concrets sont fournis.
  • La plupart des revenus semblent provenir des gens recrutés et non pas du placement ou du produit comme tel.
  • Les profits offerts sont extrêmement élevés (trop beaux pour être vrais).
  • L’investisseur typique est peu sophistiqué.

Aspects possibles de la relation avec l’avocat

Voici quelques aspects de la relation entre le fraudeur et l’avocat :
  • Le fraudeur promet de verser des sommes importantes.
  • Toute somme qui est versée en réalité est liée à un service juridique mineur, parfois sans lien avec la grosse affaire, tel que la constitution en corporation d’une compagnie.
  • Très peu de services que l’avocat fournit sont des services juridiques ; très souvent, tout ce que l’avocat fait, c’est donner accès à son compte en fiducie.
  • Le fraudeur offre peut-être à l’avocat un pourcentage de chaque dollar versé dans le compte en fiducie ou des honoraires d’intermédiation pour chaque nouvel investisseur recruté.
  • Le fraudeur peut convaincre l’avocat de verser des sommes, souvent sans respecter les conditions que les investisseurs ont imposées sur les fonds en fiducie, en disant que le rendement sur l’investissement sera bientôt très important et que l’avocat est la seule personne qui retarde le versement des fonds.
  • À l’exception des fonds investis par les investisseurs particuliers, l’avocat ne connaît pas la source véritable des autres fonds investis dans le projet.
  • Aucun établissement financier que l’avocat connaît ne participe au projet, ou, si l’avocat connaît l’établissement, les coordonnées de la personne responsable ne sont jamais communiquées à l’avocat et d’autres personnes communiquent avec la personne responsable.
  • L’avocat ne comprend pas les modalités de l’investissement.